La Bioéconomie 2018-05-29T20:39:27+00:00

L’économie de la photosynthèse et du carbone

Trop de démographie, trop d’enrichissement, trop d’élevage et trop d’exploitation forestière !

Le CLUB des Bioéconomistes

Vous avez dit durable ?

Le 29 mai 1346, Philippe VI de Valois édictait la première réglementation forestière connue, qui prescrivait que « lesdites forez se puissent perpétuellement soustenir en bon estat ». Et cette politique fit le lit du concept de « développement durable », à la confluence des préoccupations économiques, sociales et environnementales.

Et pourtant, que de contre-exemples où le « bon sens » ne fut pas respecté!

Connaissez-vous, par exemple, le mystère de L’île de Pâques ? L’origine du déclin des civilisations sumérienne et grecque ? L’île fantôme d’Hashima au Japon ?

  • L’île d’Hashima est grande comme à peine dix terrains de football. Elle fut exploitée par les japonais, dès 1890, pour son gisement de houille. On y trouvait, réunis dans un mouchoir de poche, de quoi travailler, dormir et consommer en quasi autarcie. La population d’Hashima dépassa 130 000 habitants au kilomètre carré dans les années 1950. Les structures de vie y étaient aussi denses et verticales que celles de Manhattan !

Or, dès 1960, le Japon choisit de privilégier les importations énergétiques. La mine d’Hashima ferma !

L’île fut alors abandonnée dès 1973, puis interdite d’accès, en laissant en héritage un site cauchemardesque, digne du roman « Ravage » de Barjavel.

  • 2 700 ans plus tôt, la civilisation grecque succéda à l’une des sociétés les plus étonnantes du passé : l’Empire Sumérien. Ce peuple vivait il y a près de 6000 ans en Mésopotamie. Ayant fondé leur développement sur l’agriculture et le commerce, avec une dévotion sans limites au Dieux, les Sumériens étaient convaincus du caractère dominant de leur société, en pleine expansion démographique.

S’enrichissant, s’urbanisant, ils eurent besoin de plus de viande et de plus de bois. Dans l’Épopée de Gilgamesh, leur Roi, qui est le plus ancien témoignage écrit de l’humanité, il est dit que 90 % des cèdres du Liban furent ainsi exploités en un millier d’années ! Dans le même temps le pâturage s’accrut et l’érosion s’amplifia, laissant en quelques siècles une « terre brûlée ».

Ce fut pourtant ce même modèle de « dérapage incontrôlé » que les Sumériens exportèrent chez les Grecs, qui reproduisirent à leur apogée les mêmes excès : trop de démographie, trop d’enrichissement, trop d’élevage et trop d’exploitation forestière !

La barrière anti-érosive des forêts et des pâturages se fragilisa, entraînant l’envasement des ports grecs et l’asphyxie de cette civilisation brillante. Les grands ports hellènes antiques sont presque tous en effet, aujourd’hui, des sites « fossiles » terrestres reclus à plus de cinquante kilomètres à l’intérieur des terres. Et Platon écrivait « ce qui subsiste de la Grèce n’est plus que le squelette d’un homme malade où toute la terre fertile a disparu… ».

– Et l’île de Pâques, enfin, à quatre mille kilomètres du Chili, n’abritait plus au XVIIIe siècle que quelques milliers d’indigènes misérables, en conflit permanent.            Mais on y découvrit pourtant les preuves extraordinaires de leur ancienne civilisation, brillante et développée : plus de six cents statues monolithes de plus de six mètres, les MOAÏS, dressées sur des plateformes aux alignements ésotériques !

Les Pascuans, qui furent plus de 7000 habitants à leur apogée, avaient du abattre, au cours des siècles, la totalité des arbres de l’île, pour satisfaire leurs multiples besoins et pour déplacer de leurs énormes MOAÏS. Le déboisement de l’île signifia, pour les habitants, l’extinction de toute vie sociale et des conflits dont les statues furent les victimes.

Il y a bien des leçons à tirer de ces trois exemples. La terre et les ressources qu’elle produit et qu’elle porte sont précieuses et stratégiques, tout comme l’est le pétrole, au crépuscule de son « troisième âge ».

Un VRAI développement durable est alors à la fois celui d’une bioéconomie raisonnée et ambitieuse, et celui d’une gestion et d’une utilisation responsables des ressources pétrolières.

Par Claude Roy ; président du CLUB des Bioéconomistes

Toutes les analyses montrent que la demande va encore s’accélérer pendant les prochaines décennies :

La construction consomme plus de matières minérales que toutes les autres secteurs d’activités réunis. Les impacts environnementaux, sociétaux et économiques sont immenses.

Mais surtout, face aux évolutions techniques et sociétales et à l’explosion démographique, les perspectives d’évolution montrent que les besoins vont continués à croître de façon exponentielle durant les prochaines décennies.

La maîtrise des conséquences de cette boulimie est l’un des enjeux majeurs du monde du bâtiment. Et beaucoup plus largement, une des clés du développement durable.

Partout dans le monde, la consommation de sable explose. Les exploitations irraisonnées, voire  sauvages, se multiplient dans des conditions souvent hasardeuses et avec des conséquences presque toujours irréversibles : érosions, détériorations des écosystèmes, montée de eaux, défauts de qualité des matières, désordres dans  les ouvrages, etc.

Certains n’hésitent pas à affirmer qu’il n’y aura plus de plage sur la planète avant la fin du siècle.

Et, pour faire face à la demande, des circuits illicites ou mafieux se  mettent en place avec leurs cortèges de séquelles tans sociales qu’économiques ou environnementales.

Le béton est devenu le matériau emblématique de la construction.  Incontournables et omniprésent, il répond à de très nombreuses exigences et permet la construction d’ouvrages d’art et de bâtiments, des plus modestes aux plus ambitieux. Sa production a explosé depuis le milieu du XXème siècle : il est aujourd’hui le matériaux le plus consommé sur la planète après l’eau et sa croissance ne cesse de s’accélerer.

Cet indispensable détient toutefois un autres record : la production du ciment nécessaire à sa confection produit en effet une quantité importante de carbone qui augmente beaucoup plus vite que celle de tout autre production industrielle.

Le béton, le matériau le plus consommé au monde aprés l’eau

Depuis le milieu du XXème siècle, un croissance exponentielle des prélèvements …

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