Disparition du Sable 2018-05-29T20:39:27+00:00

La guerre mondiale du sable est déclarée

Le sable manquera peut-être avant la fin du pétrole tandis que son extraction massive aura détruit des zones côtières et stérilisé des millions d’hectares de terres agricoles.  (1)

« A l’évocation de l’épuisement des ressources naturelles, le sable est loin de venir à l’esprit en premier. Pourtant, ces milliards de milliards de minuscules grains forment une richesse convoitée et menacée.
Or, le sable est une matière première indispensable dans plusieurs secteurs, dont la construction et le bâtiment. Et les conséquences de sa surexploitation sont nombreuses : perte des plages, érosion des sols, disparition des îles… […]
Comme le pétrole, le gaz naturel et les autres ressources non renouvelables, le sable constitue désormais un enjeu de la course aux matières premières, menaçant des communautés entières et dressant des États les uns contre les autres. » (1)

En Asie, le Mékong est pillé et l’extraction se fait à une échelle colossale sur tout le continent.

Au cours de ces 4 dernières années, la Chine a consommé autant de sable que les Etats-Unis en un siècle (1).

Au Moyen-Orient, les projets pharaoniques des monarchies pétrolières s’appuient sur des importations en provenance, entre autres d’Australie, où 3 500 sociétés, dont les profits ont triplé en 20 ans, extraient du sable dragué dans les fonds marins.

Au Maroc, les plages sont pillées illégalement et détruites pour construire des résidences pour des touristes qui chercheront en vain les plages qui les ont attirés.

Aux Etats-Unis, l’ouest américain s’est découvert un nouveau trésor et la ruée vers le sable à modifié les paysages texans en quelques mois.

En Europe et en France, malgré des réglementations plus contraignantes, les tensions montent comme par exemple en Charente Maritime face à un projet d’extraction de sable dans l’estuaire de la Gironde : 13 millions de mètres cubes de granulat, alors que le littoral est un de ceux les plus menacés par l’érosion marine.

Au total, ce serait 6 milliards de m3 par an qui sont extraits dans le monde ; ce qui fait du sable le matériau le plus utilisé sur la planète.

Le BTP en première ligne

Il faut 200 tonnes de sable pour une maison de taille moyenne, 3.000 pour un hôpital, 30.000 pour 1 kilomètre d’autoroute, ou encore 12 millions de tonnes pour une centrale nucléaire…(1)

Or, pour répondre aux besoins des 2.5 milliards d’habitants qui vont accroitre la population de la planète dans les quelques dizaines d’années à venir, il faudra toujours plus de logements, d’équipements, d’infrastructures. Le recours au sable marin est inévitable, avec son cortège de conséquences souvent irréversibles : disparition de plages et d’îles, érosion côtière, remontées des eaux salées dans les estuaires et salinisation des terres agricoles, désordres graves sur les bâtiments dus à la présence de sel ou utilisation massive d’eau douce pour dessaler, développement de cartels mafieux et trafics en tous genres, etc.

Longtemps ignorer, le problème émerge brutalement dans l’actualité. Mais, au-delà des constats et d’une prise de conscience naissante, l’encadrement juridique se fait d’autant plus attendre que l’on n’entrevoie pas de solutions proportionnées à l’ampleur du sujet.

« Et, à cause des réserves limitées et de la surexploitation, le cours du sable explose.

Il y a donc aussi tout un enjeu économique : les rois du pétrole, demain, seront ceux qui trouveront un produit de substitution au sable, aux granulats et au gravier. » Granulats biosourcés ?

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